Depuis des décennies, les camions de transport en direction de l’est du pays sont contraints de traverser le centre-ville d’Ottawa. Leur seule alternative à l’autoroute 417 consiste à emprunter des routes de campagne ou à faire un grand détour par le sud.
Bien que ce flux constant de camions transportant des marchandises ait longtemps été reconnu comme insoutenable et nuisible aux communautés urbaines, aucun plan concret n’a encore été mis en œuvre pour remédier à la situation de façon permanente.
Les lecteurs de longue date de mes articles savent que les investissements en transport sont un thème récurrent pour moi, et que je plaide en faveur d’une voie de contournement sud bien avant même mon élection. Depuis la fusion municipale, la population d’Ottawa a augmenté de 250 000 personnes. Pendant ce temps, nos grands réseaux de transport sont restés pratiquement inchangés et sont de plus en plus surchargés par la croissance du volume de circulation.
Imaginez un instant une route qui se détache de l’autoroute 416, contourne les communautés rurales de notre ville, et se termine idéalement par un nouveau pont interprovincial à l’est, au-delà des limites d’Ottawa. Ce serait un changement majeur, offrant une voie de passage aux camions en direction de Montréal, de Québec et de l’est du pays, sans avoir à traverser le centre-ville d’Ottawa. Cela permettrait aussi de mieux desservir les camions transportant des marchandises à partir de l’aéroport, ou, par exemple, à destination des immenses entrepôts d’Amazon à Ottawa (un autre ouvrira bientôt dans le sud de la ville), qui sont actuellement forcés de passer par le cœur de la ville.
Et cela sans même aborder le besoin d’offrir une option aux résidents de l’est, du sud et de l’ouest d’Ottawa (ainsi qu’aux communautés situées en dehors de la ville), en leur proposant une véritable alternative à l’autoroute 417. Qui peut encore être surpris qu’une seule fermeture — qu’elle soit due à des travaux ou à un accident — paralyse complètement la circulation?
Cette voie de contournement doit toutefois être une autoroute provinciale de la série 400. Tout comme pour l’autoroute 417 et la reprise de la 174, je crois que le gouvernement de l’Ontario devrait assumer la responsabilité de la construction et de l’entretien de cette route, car ses usages vont bien au-delà des seuls besoins d’Ottawa. Le transport de marchandises dans l’Est ontarien deviendrait plus efficace, les communautés en croissance autour d’Ottawa en bénéficieraient également, et leurs problèmes de circulation seraient en partie soulagés. À mes yeux, c’est une situation gagnante pour la province, peu importe comment on la regarde. Et nous savons que cette demande n’est pas exagérée, puisque la province construit avec empressement des autoroutes de la série 400 dans la région du Grand Toronto. Je suis convaincue que cet élan de construction doit également s’étendre à Ottawa et à l’Est ontarien.
Je suis ravie de constater que de plus en plus de mes collègues reconnaissent cette réalité et s’engagent à leur tour, admettant qu’à mesure que notre ville continue de croître, les pressions sur nos infrastructures actuelles ne feront qu’empirer. Bien que l’inclusion d’une voie de contournement dans le Plan directeur des transports de la Ville, adoptée en juillet dernier, n’ait pas reçu un appui unanime, cela ne nous empêche en rien de transmettre à nos homologues provinciaux que ce type de route est essentiel à la croissance et à la prospérité continues de notre ville. Pour ma part, je continuerai à réclamer cet investissement nécessaire dans l’avenir du transport à Ottawa.
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Depuis des décennies, les camions de transport en direction de l’est du pays sont contraints de traverser le centre-ville d’Ottawa. Leur seule alternative à l’autoroute 417 consiste à emprunter des routes de campagne ou à faire un grand détour par le sud.
Bien que ce flux constant de camions transportant des marchandises ait longtemps été reconnu comme insoutenable et nuisible aux communautés urbaines, aucun plan concret n’a encore été mis en œuvre pour remédier à la situation de façon permanente.
Les lecteurs de longue date de mes articles savent que les investissements en transport sont un thème récurrent pour moi, et que je plaide en faveur d’une voie de contournement sud bien avant même mon élection. Depuis la fusion municipale, la population d’Ottawa a augmenté de 250 000 personnes. Pendant ce temps, nos grands réseaux de transport sont restés pratiquement inchangés et sont de plus en plus surchargés par la croissance du volume de circulation.
Imaginez un instant une route qui se détache de l’autoroute 416, contourne les communautés rurales de notre ville, et se termine idéalement par un nouveau pont interprovincial à l’est, au-delà des limites d’Ottawa. Ce serait un changement majeur, offrant une voie de passage aux camions en direction de Montréal, de Québec et de l’est du pays, sans avoir à traverser le centre-ville d’Ottawa. Cela permettrait aussi de mieux desservir les camions transportant des marchandises à partir de l’aéroport, ou, par exemple, à destination des immenses entrepôts d’Amazon à Ottawa (un autre ouvrira bientôt dans le sud de la ville), qui sont actuellement forcés de passer par le cœur de la ville.
Et cela sans même aborder le besoin d’offrir une option aux résidents de l’est, du sud et de l’ouest d’Ottawa (ainsi qu’aux communautés situées en dehors de la ville), en leur proposant une véritable alternative à l’autoroute 417. Qui peut encore être surpris qu’une seule fermeture — qu’elle soit due à des travaux ou à un accident — paralyse complètement la circulation?
Cette voie de contournement doit toutefois être une autoroute provinciale de la série 400. Tout comme pour l’autoroute 417 et la reprise de la 174, je crois que le gouvernement de l’Ontario devrait assumer la responsabilité de la construction et de l’entretien de cette route, car ses usages vont bien au-delà des seuls besoins d’Ottawa. Le transport de marchandises dans l’Est ontarien deviendrait plus efficace, les communautés en croissance autour d’Ottawa en bénéficieraient également, et leurs problèmes de circulation seraient en partie soulagés. À mes yeux, c’est une situation gagnante pour la province, peu importe comment on la regarde. Et nous savons que cette demande n’est pas exagérée, puisque la province construit avec empressement des autoroutes de la série 400 dans la région du Grand Toronto. Je suis convaincue que cet élan de construction doit également s’étendre à Ottawa et à l’Est ontarien.
Je suis ravie de constater que de plus en plus de mes collègues reconnaissent cette réalité et s’engagent à leur tour, admettant qu’à mesure que notre ville continue de croître, les pressions sur nos infrastructures actuelles ne feront qu’empirer. Bien que l’inclusion d’une voie de contournement dans le Plan directeur des transports de la Ville, adoptée en juillet dernier, n’ait pas reçu un appui unanime, cela ne nous empêche en rien de transmettre à nos homologues provinciaux que ce type de route est essentiel à la croissance et à la prospérité continues de notre ville. Pour ma part, je continuerai à réclamer cet investissement nécessaire dans l’avenir du transport à Ottawa.
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