Vivre, travailler et se divertir près de chez soi

Orléans et le secteur Est d’Ottawa ont toujours eu pour réputation d’être la « chambre à coucher » des fonctionnaires et des gens qui travaillent dans les secteurs Ouest, Sud ou Centre de la ville. Malheureusement, cette image s’est avérée juste jusqu’à présent, mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi. Le prolongement du train léger sur rail (TLR) d’Ottawa à l’ensemble du secteur Est présente des possibilités de réaménagement consciencieux du couloir environnant et des perspectives de croissance économique exponentielle.

Inauguré en 2014, l’édifice Edward‑Drake, situé sur le chemin Ogilvie, offre à plus de 2 200 employés du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) du gouvernement fédéral un milieu de travail moderne et efficient. C’est fantastique pour ces fonctionnaires, mais sans effet pour ceux qui travaillent pour d’autres ministères. Le nouveau centre qui a ouvert ses portes à Place d’Orléans représente certes une formidable possibilité de travailler à distance pour certains fonctionnaires fédéraux, mais il ne s’agit pas d’une solution permanente pour ceux qui souhaitent travailler près de chez eux.

Bien entendu, nous continuerons de soutenir nos représentants fédéraux dans leur recherche de nouveaux locaux pour leurs employés, et de les encourager à choisir Orléans et le secteur Est d’Ottawa, mais nous devons aussi nous efforcer de diversifier les possibilités d’emploi offertes dans le secteur Est.

Couloir économique d’Orléans

La Ville entreprend un examen de l’utilisation des terrains à proximité du couloir de transport en commun par train léger d’Orléans et de ses quatre stations. Le but de l’exercice est de préparer un nouveau plan qui servira à orienter l’aménagement de quartiers où il fait bon vivre, résilients et abordables, axés sur le transport en commun et cadrant bien avec les quartiers actuels. L’étude nous permettra de produire des plans qui préciseront les utilisations du sol permises ainsi que la hauteur et la densité des aménagements et qui amélioreront les liens piétonniers, cyclables et de transport en commun à destination et en provenance des stations prévues.

Plan d’améliorations communautaires d’Orléans

Il s’agit d’un plan qui encourage la création de nouveaux emplois du savoir à Orléans pour faire de ce secteur une communauté complète où les résidents peuvent vivre, travailler et s’amuser.

Le principal objectif du Plan d’améliorations communautaires (PAC) d’Orléans consiste à attirer d’importants employeurs du domaine du savoir (p. ex. technologies propres, optoélectronique, sciences de la vie) et à favoriser la création d’emplois de qualité, ce qui se traduirait par une nette amélioration du rapport emplois‑ménage à Orléans. Le PAC vise également à stimuler les nouveaux investissements du secteur privé axés sur l’emploi pour le réaménagement de terrains ou de bâtiments sous‑utilisés, inexploités ou nécessitant des réparations ou des rénovations.

Le Plan prévoit des incitatifs visant à encourager les propriétaires fonciers dans le réaménagement de propriétés en cours d’aménagement ou ayant déjà été aménagées. Les projets admissibles doivent avoir pour objectif la création nette d’un minimum de 15 nouveaux emplois axés sur le savoir dans les 10 années suivant l’achèvement du projet et permettre la création nette d’au moins 15 emplois dès la fin du projet.

Le PAC d’Orléans offre des subventions proportionnelles à la hausse des impôts fonciers pour les projets admissibles. Ces subventions sont calculées en fonction de l’augmentation, attribuable à la valeur ajoutée par les travaux de réaménagement, de la contribution de la propriété aux impôts fonciers. Si le propriétaire paie ses impôts chaque année et qu’il entretient de bonnes relations financières avec la Ville, cette dernière lui remboursera annuellement 75 % du montant de la hausse des impôts fonciers pendant 10 ans. Le plan ne s’applique pas à l’aménagement des espaces verts.

Pour en savoir plus sur ce programme, consultez le site Web de la Ville d’Ottawa en cliquant ICI.