Toute l’attention de la collectivité, et même du monde entier, est tournée vers la prévention des cas d’infection par COVID-19. La population a déployé des efforts considérables pour « aplanir la courbe ». Au fil de la saison, nous devons garder à l’esprit qu’il existe d’autres infections, celles transmises par les tiques à pattes noires et les moustiques, dont nous devons nous préoccuper et protéger notre famille et nous-mêmes. Il convient de mentionner que les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis ne disposent d’aucune donnée indiquant que ce nouveau coronavirus, ou d’autres coronavirus de types similaires sont propagés par les moustiques ou les tiques. Le principal mode de transmission de la COVID-19 est d’une personne à une autre.
Bien que la plupart des moustiques ne causent qu’une nuisance, certains peuvent poser un risque pour la santé s’ils sont porteurs du virus du Nil occidental. Pour prévenir les piqûres et vous protéger, appliquez un insectifuge contenant du DEET ou de l’icaridine, portez des vêtements tissés serré, amples et de couleur claire, un pantalon et un chandail à manches longues, gardez les moustiquaires en bon état et éliminez l’eau stagnante autour de votre maison, car c’est là que les moustiques se reproduisent. Videz les pneus servant de balançoire et percez des trous dans les bacs de recyclage et les jardinières inutilisées. Ces moustiques aiment vivre à proximité des humains; par conséquent, n’oubliez pas de vous protéger, même lorsque vous vous trouvez sur votre propriété, dans votre jardin ou sous le porche. Si vous devez sortir à l’aube ou au crépuscule, veillez à utiliser un insectifuge et des vêtements de protection; sinon, envisagez de rester à l’intérieur durant ces périodes.
Si vous vivez près de lieux propices à la présence de tiques, comme les zones boisées ou des étendues de hautes herbes, ou si vous vous promenez dans de tels lieux, lorsque les restrictions liées à la COVID-19 seront levées, vous devez être conscient du risque de contracter la maladie de Lyme. Comme vous l’avez probablement entendu dans des reportages, les populations de tiques à pattes noires porteuses de la maladie de Lyme augmentent et leur territoire s’étend, de sorte que le risque de contracter la maladie s’accroît au pays.
Ottawa est considérée comme une zone à risque pour la maladie de Lyme. Les hautes herbes, les buissons, les boisés et les forêts sont des habitats de choix pour les tiques. La tique à pattes noires porteuse de la bactérie causant la maladie de Lyme est présente dans la région d’Ottawa, dans l’Est de l’Ontario et dans la région de l’Outaouais, au Québec. Santé publique Ottawa (SPO) surveille ce problème et informe les résidents et les médecins afin de prévenir et de réduire les risques pour la santé liés à cette maladie dans notre ville. D’ailleurs, SPO a constaté une augmentation du nombre de cas signalés dans la région d’Ottawa au cours des dernières années, ainsi que du nombre probable d’infections contractées dans la région.
Restez autant que possible sur les sentiers dégagés, mais si votre randonnée vous amène dans les herbes hautes ou dans la forêt, mettez de l’insectifuge et rentrez le bas de vos pantalons dans vos chaussettes (ne vous inquiétez pas, c’est très à la mode ces temps-ci!). Le plus important est d’inspecter toute la surface de votre peau ainsi que celle des enfants et des animaux de compagnie pour vérifier s’il y a des tiques. Portez une attention particulière aux orteils, aux genoux, à l’aine, aux aisselles et au cuir chevelu. Si vous trouvez une tique sur votre peau, retirez-la prudemment en suivant les consignes qui se trouvent sur le site santepubliqueottawa.ca/maladiedelyme.
Dans certains cas, communiquez immédiatement avec votre médecin de famille, par exemple si vous avez des symptômes s’apparentant à ceux de la grippe après vous être fait piquer par un moustique ou une tique, s’il apparaît une éruption à l’aspect d’une cible à la suite d’une piqûre de tique, si vous croyez qu’une tique est restée accrochée à la peau pendant 24 heures ou plus, ou encore si vous ne savez pas combien de temps une tique est restée accrochée et qu’elle est partiellement gonflée. Il n’existe aucun traitement antiviral contre la COVID-19 ou le virus du Nil occidental, mais heureusement, la maladie de Lyme peut être traitée au moyen d’antibiotiques. Cependant, la prévention est la meilleure stratégie à adopter, et ce, contre toutes les maladies infectieuses.
Pour en savoir plus sur le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme, consultez les sites santepubliqueottawa.ca/virusduniloccidental et santepubliqueottawa.ca/maladiedelyme.